Pourquoi le gouvernement se fout de notre gueule.

Déjà qu'est ce que le "notre"? Notre, c'est nous les jeunes, c'est nous aussi, le peuple. Sachez toutefois que je vais me concentrer sur ce qui touche la jeunesse actuellement. J'ai nommé la politique du gouvernement envers l'éducation nationale.

Vu sur orange.fr "Les jeunes sont manipulés par les profs de gauches"

Dixit des gens, qui ont bien entendu tous des profs dans leur famille. Sachez que je vous emmerde et ce avec grand plaisir. Je ne suis pas manipulé par quiconque, j'ai mes propres opinions (oui oui les jeunes savent réfléchir) et j'estime donc être indépendant (sur certains sujets). Quand à vous, monsieur Darcos, nous sommes parfaitement capables d'éviter les incidents majeurs (des casseurs il y en a eu, il y en a et il y en aura je ne le nie pas).

Il faut faire des économies pour ne pas laisser une dette aux générations futures.

En effet, ça serait très bien de ne plus avoir de dette. Mais en supprimant des postes (des milliers depuis longtemps, 11200 aujourd'hui, 80 000d'ici 2012) qu'allons nous leur laisser? D'un point de vue capitaliste, nous serons moins compétitif, moins performant. Ou bien nous aurons un système universitaire exigeant et un degré secondaire (collège et lycée) ne suivant pas. Regardons la situation telle quelle est:
-le niveau en langue est catastrophique. Des cours ont lieu à 30,31 voire plus. Il y a des profs payés sans même travailler? Je parie qu'il y a des profs de langues. A quand les cours à moins de 20? Des cours où il y a une véritable interaction, un véritable apprentissage afin que l'on soit à l'aise? Car sachez bien que même si beaucoup ont plus de la moyenne en langue au bac, ils ne savent pas pour autant comprendre et être compris de manière suffisante comparés à nos voisins.
-on demande de faire du soutien. Mais où et quand aura lieu ce soutien? Profs comme élèves n'ont tout simplement pas le temps.

Economies? Hypocrisie!

En effet, d'après mediapart le gouvernement s'apprête à financer des classes d'écoles privées pour qu'elles s'installent dans les banlieues. Et on manque d'argent? A quand la privatisation de l'éducation publique (ce qui n'est pas formellement désapprouvé d'ailleurs: certains (qui je ne sais pas exactement) proposent un tout privé avec des bourses pour les plus pauvres. Et l'argent il sort d'où?)

Une menace pour la mixité

Tout simplement une révision d'une loi qui permet la mise en place de cours par sexes (des amendement ont été déposés, puis rejetés ou retirés...). Certes, ce n'est pas explicitement mentionné mais ça laisse une épée de Damoclès au dessus de la mixité des classes.
Pour étudier la chose:
Regardez ici(notamment l'article 2°)

En bref, on se fout royalement de la gueule du service public et de l'éducation. On profite des manifs lycéennes pour faire passer ça en douce. Bravo! quant à l'éducation en particulier, il est clair qu'elle nécessite d'être réformée et ce du primaire jusqu'à la terminale. Mais pas comme ça (après, je laisse le soin aux autres de suggérer: ce n'est ni le but de ce billet et je ne suis pas de toute façon suffisamment expert pour déterminer les programmes etc...mais j'en sais suffisamment pour voir les dangers^^)

M. (remonté comme jamais. Vous allez y avoir droit!)